Fort de 50 ans d’expérience, Raymond Carignan a pêché dans les endroits les plus reculés du monde. Il n’a pas peur de l’affirmer : 12 mois par année, beau temps mauvais temps, ce sont les produits Sportchief qui partent à la pêche avec lui.
« J’ai utilisé mon Sportchief partout sur la planète, même à Cape Horn, à l’extrême sud de l’Amérique du Sud, presque en Arctique. », décrit Raymond Carignan. De l’Alaska à Cape Horn, qui est un endroit très dangereux, avec des conditions extrêmes, au Yukon, dans les Territoires du Nord-Ouest, au Chili, même en Patagonie, où il n’a jamais fait beau! On a eu de la pluie, de la slush, de la grêle…j’ai été partout avec Sportchief et j’ai toujours été très content de mon équipement! »
« J'ai affronté les pires déluges avec mon Sportchief. J’ai fait le tour du monde avec mon Sportchief et j’ai toujours été sec et confortable. »
Il se souvient particulièrement d’un voyage de pêche au Chili, où des membres du gouvernement ainsi que des journalistes avaient accompagné le groupe de pêcheurs dont il faisait partie. « Ils venaient de San Diego et eux, ils ne sont pas habitués à ces conditions-là! Ils n’avaient jamais vu de neige de leur vie. Je les ai dépanné avec du matériel Sportchief, parce qu’ils avaient vraiment froid. Une chance qu’on était là avec des tuques, parce que je pense qu’ils seraient morts gelés! » raconte-t-il en riant.
Plus récemment, à l’occasion d’un tournage en bâteau, Raymond Carignan a pu tester l’étendue des capacités de l’ensemble de pêche Poséidon G3. « J’étais avec un caméraman, en bateau, sur le lac Saint-François, pour pêcher l’achigan. Il y a eu une alerte météo et il fallait débarquer de l’eau parce que c’était dangereux, mais on n’a pas eu le temps. C’est arrivé comme un mur d’eau! On avait tous notre habit Poséidon, l’invité, le caméraman et moi, et une chance que je l’avais! C’était venteux, pluvieux… je n’avais jamais vu ça, de l’eau tomber comme ça. Le caméraman, on l’a caché dans le bateau avec le toit, et moi je suis resté à l’extérieur pour qu’il prenne la séquence vidéo! J’étais très content d’avoir mon Poséidon! Je suis resté au sec, j’étais bien et j’ai fini ma journée! »
Même si les anecdotes qu’il raconte font état d’intempéries, Raymond Carignan rappelle que les vêtements de pêche doivent toujours être une priorité, même dans des conditions moins extrêmes : « Un voyage de pêche peut durer entre 3 et 7 jours. La priorité, c’est d’avoir de bons vêtements qui nous protègent des insectes piqueurs, du soleil, de la chaleur et du froid. Il faut aussi être bien chaussé, parce qu’on peut faire 12 à 14 heures par jour debout. »
Sportchief : un nom de prestige
C’est après avoir rencontré le propriétaire de Sportchief dans un salon sportif, il y a plus de 20 ans, que Raymond Carignan a commencé son association avec la marque. Au fil des années, il a été témoin de la fierté qui anime l’équipe de Sportchief : « C’est un nom de prestige, depuis 1946! Je vois la fierté de ceux qui travaillent dans l’entreprise. C’est un nom synonyme d’efficacité et, évidemment, de performance. » Raymond Carignan rappelle que Sportchief est l’une des rares entreprises québécoises à offrir des vêtements et de l’équipement de chasse et pêche : « C’est une compagnie de chez nous, et il n’y en a pas beaucoup au Canada [comme Sportchief]. Je trouve ça très motivant, parce que la plupart des commanditaires sont des compagnies américaines. »
Patience et minutie
Non seulement Raymond Carignan n’est pas avare d’anecdotes, il partage volontiers ses conseils. Les amateurs de pêche peuvent donc bénéficier de ses 50 ans passées à pêcher différentes sortes de poissons.
« Premièrement, quand on trouve un secteur de pêche qui semble productif, il faut être patient et essayer différentes techniques avant de quitter le secteur, recommande-t-il. Il ne faut pas juste lancer quelques lignes et changer tout de suite… Les gros poissons sont de plus en plus éduqués, ils ne mordent pas du premier coup. » Le pêcheur conseille aussi de se laver avec un savon sans odeur avant d’aller pêcher, les poissons ayant l’odorat très sensible. Ce conseil s’applique également aux leurres : « On peut ajouter des odeurs et des goûts aux leurres. Les poissons aiment ça avec du goût, une petite garniture quelconque, c’est la même chose qu’avec les humains! Ça masque aussi les odeurs d’essence ou d’huile, etc. »
Raymond Carignan rappelle qu’un seul endroit peut être bon pour plusieurs sortes de poissons. « Si vous pêchez la truite, le saumon et la ouananiche, l’endroit peut aussi être bon pour le doré, suggère-t-il. N’oubliez pas de tenir compte de la température de l’eau! En surface ou en profondeur, il faut chercher la température la plus agréable pour le poisson. Plus le poisson est à l’aise, meilleures sont tes chances. »
Peu importe le conseil et la technique, une chose est sûre : Raymond Carignan continuera à pêcher, et ce, avec ses fidèles produits Sportchief!