Sportchief X Jason Tremblay Morneau : la chasse à l’orignal en vedette

Sportchief X Jason Tremblay Morneau : la chasse à l’orignal en vedette

Bien connu dans le milieu de la chasse au Québec, Jason Tremblay Morneau met à profit ses 23 ans d’expérience en tant que chasseur et inaugure une toute nouvelle collection en collaboration avec Sportchief. Totalement silencieuse, la collection Jason Tremblay Morneau a été conçue avec une chose en tête : la chasse à l’orignal.

« La chose la plus importante pour moi, c’était un ensemble de couleur noire! » indique Jason Tremblay Morneau. « Il n’y en avait pas sur le marché, donc ça prenait absolument ça : un ensemble noir qui ne fait pas de bruit, avec beaucoup de poches pour mettre tout notre [équipement] », ajoute-t-il.

Pour Jason Tremblay Morneau, l’habillement est à la base de toute bonne chasse : « Avant même de mettre le pied dans le bois, il faut que les gens soient bien habillés. Déjà, là, ils augmentent leurs chances [de récolter]. C’est pour ça qu’on a développé des ensembles avec Sportchief. »



Le noir, un choix évident

Si le choix d’un ensemble noir peut sembler contre-intuitif, Jason Tremblay Morneau explique que cette décision correspond en fait parfaitement aux besoin de la chasse à l’orginal : « Dans toutes les autres chasses, tu veux être camouflé, mais pour l’orignal, c’est autre chose. Sa vue n’est pas bonne, donc si tu restes debout, de face, et que tu ne fais pas de mouvement rapide, il va penser que tu es un autre orignal, tandis que si tu restes caché, il ne te verra pas et ne sortira pas. » Jason Tremblay Morneau mentionne toutefois qu’un habit noir nécessite de modifier une vieille habitude : « Beaucoup de chasseurs ont le réflexe de se mettre à genoux pour tirer, mais si tu te mets à genoux avec un habit noir, aux yeux de l’orignal, tu es une boule noire qui a l’air d’un ours. »

Le chasseur souligne que les amateurs de chasse à l’orignal doivent désormais composer avec la méfiance accrue des animaux, ce qui ajoute à la nécessité d’avoir des vêtements silencieux, l’une des caractéristiques principales de sa collection : « Un orignal qui se fait appeler, mais qui entend un bruissement de vêtement tout de suite après, il ne viendra pas, soutient Jason Tremblay Morneau. Les orignaux ont compris qu’un call, plus souvent qu’autrement, c’est un humain et non une femelle. » Il explique que, si on veut déjouer l’animal, il est maintenant nécessaire de l’attirer à l’aide de deux de ses sens : « C’est une bonne idée de laisser des urines d’orignaux dans le coin où on appelle, mais de plus en plus, on call le moins possible. On va plutôt privilégier d’autres sons comme des renâclements ou des bruits dans l’eau. Faire semblant d’uriner aide aussi. Tout ce qu’on a besoin de faire avant de caller, ce sont des choses vraiment importantes qui rendent le tout plus facile. »


« Je suis un passionné de chasse depuis plus de 15 ans et je me spécialise dans la chasse à l’orignal. J’ai fait du plus beau sport au monde mon travail en guidant, formant et divertissant les chasseurs du Québec. »


Jason Tremblay Morneau se souvient d’une journée de septembre 2015 où il a pu constater à quel point l’odorat est primordial pour l’orignal : « Je suis allé faire une pratique dans le bois pour essayer d’apprendre des sons. Tous les ans, je fais ça : j’essaye de caller les orignaux et je regarde quel son fonctionne, etc. Après un certain temps, j’ai vu un mâle, et je me suis mis à [essayer des sons] avec lui. Ça a duré 2 heures : il s’approchait, s’en allait… puis je suis tombé sur LE son, un genre de “U” qui tremble. Tout d’un coup, il s’est viré et il est venu à 2, 3 mètres de moi, puis il a fait un flehmen [pour sentir les phéromones]. J’ai compris que le son que je venais de faire, c’était la femelle en chaleur. De toute ma vie, je n’ai jamais vu quelqu’un réussir à faire flairer un orignal comme ça. Pour qu’il vérifie si je suis la femelle en chaleur, il était vraiment convaincu. »

« De l’or en barre. »
Lorsqu’on lui demande s’il est content du résultat de sa collaboration avec Sportchief, Jason Tremblay Morneau n’a aucune hésitation : « C’est de l’or en barre. Je n’ai rien à redire, c’est l’ensemble que je vais recommander à tout le monde. » Il rappelle toutefois que l’habit a été conçu pour la marche en forêt : « C’est un suit qui est fait pour marcher, pas pour rester assis à attendre. Quelque chose que je fais, si la température tombe à -4, -5, c’est que je mets deux suits l’un par-dessus l’autre et je suis bien toute la journée! » lance-t-il en riant, admettant qu’il a déjà trois exemplaires de son ensemble éponyme.

Les chasseuses, une clientèle importante aux yeux de Sportchief
Soucieuse d’offrir ses produits au plus grand nombre d’amateurs possible, Sportchief s’est assurée que sa collaboration avec Jason Tremblay Morneau soit également disponible pour les femmes. Les chasseuses d’orignaux pourront donc s’équiper au même titre que leurs compatriotes masculins. Un peu plus ajustée, la version féminine de la collection dispose des mêmes caractéristiques que la version masculine : couleur noire, absence de membrane et multiples poches. L’initiative s’inscrit dans la continuité des valeurs de Sportchief, qui offrent de multiples ensembles de chasse et pêche pour femmes.

La collection Jason Tremblay Morneau est disponible dès maintenant sur le site de Sportchief.