La chasse à l’orignal et la chasse au chevreuil font vivre des émotions intenses aux passionnés de gros gibier. L’adrénaline, le stress et l’excitation accompagnent chaque rencontre avec un orignal, un chevreuil ou même un ours. Mais au-delà du tir de précision — où l’observation rapide, le calcul de la distance et l’angle de tir sont essentiels — chaque chasseur sait qu’un scénario imprévu peut survenir. Le gibier ne tombe pas toujours sur place, et il arrive qu’un orignal blessé ou un chevreuil atteint demeure introuvable, laissant place à la déception. Pour être prêt à ces moments, plusieurs optent pour des équipements robustes comme les vêtements de chasse Rack Man de l’Homme Panache pensés pour affronter les réalités du terrain.
Dans ce contexte, la récupération du gibier blessé devient une étape cruciale. Elle révèle l’éthique du chasseur, son respect pour l’animal et son engagement envers la faune et l’environnement. Voyons comment augmenter les chances de retrouver un orignal ou un chevreuil après le tir, tout en respectant les principes d’une chasse responsable.
Un texte original de Valérie Gauthier, chasseuse et ambassadrice de Sportchief
L’impact et la réaction après le tir
Le chasseur doit analyser l’effet du tir et la réaction de l’animal. Lors d’une chasse à l’orignal ou à un chevreuil, il est crucial de déterminer si le tir semble mortel ou si le gibier blessé a pris la fuite. Dans ce cas, il faut immédiatement prendre un repère visuel précis pour faciliter la recherche.
Observer la posture, la direction et la réaction du gros gibier au moment du tir permet d’évaluer rapidement la zone atteinte et d’anticiper le type de poursuite à entreprendre. Un manteau de chasse technique, comme le Predator Hugo Strong assure confort et mobilité lors de ces instants décisifs.
La recherche
Se rendre sur les lieux du tir et découvrir son orignal ou son chevreuil est un moment rempli d’émotions : joie, fierté et gratitude. Mais lorsque le gibier blessé a fui, le doute et la déception s’installent. La crainte de perdre la trace du gros gibier devient alors bien réelle et chaque indice — une goutte de sang, un poil, une végétation écrasée — prend toute son importance pour espérer retrouver l’animal. Pour rester discret et endurant, les vêtements camo J.T. Moose de Jason Tremblay Morneau sont des alliés idéaux lors de la recherche du gibier blessé.
L’éthique du chasseur face au gibier blessé
À ce moment, le mot éthique pour moi prend tout son sens. De plus en plus de chasseuses choisissent des équipements adaptés, comme la collection Filles de bois signée Kate Nadeau-Mercier qui incarne une chasse responsable et respectueuse de la faune.
L’éthique en chasse à l’orignal ou au chevreuil prend tout son sens au moment de la récupération. L’éthique du chasseur repose sur des principes clairs : respect de la faune, de l’environnement et de l’animal abattu. La première responsabilité est de tout mettre en œuvre pour retrouver le gros gibier blessé, puisque chaque orignal ou chevreuil tiré doit être consommé et honoré.
La chasse ne se limite pas au tir : elle implique de persévérer dans la recherche, même lorsque les indices sont minimes ou invisibles. Abandonner n’est jamais une option : retrouver le gibier fait partie intégrante d’une pratique de chasse responsable.
Retrouver un gibier blessé grâce aux chiens de sang au Québec
Quand un orignal ou un chevreuil blessé demeure introuvable malgré vos efforts, la meilleure solution est de faire appel aux conducteurs de chiens de sang de l’ACCSQ. La règle est simple : stopper vos recherches et laisser la scène intacte jusqu’à leur arrivée.
Avant l’introduction des chiens de sang
Avant 2008, les chasseurs de gros gibier devaient se fier uniquement à leurs propres moyens pour retrouver un animal atteint. Ils observaient les indices comme le sang, les poils, les traces ou la végétation brisée, et parfois organisaient des battues entre amis. Cette méthode, souvent inefficace, entraînait la perte et le gaspillage de nombreux gibiers.

Depuis 2008 au Québec
L’introduction officielle des chiens de sang au Québec en 2008 a changé la donne. Ces chiens spécialisés sont capables de suivre une piste olfactive invisible à l’œil humain, même plusieurs heures après le tir. Leur travail augmente considérablement le taux de récupération, réduit la souffrance de l’animal et permet au chasseur d’honorer sa pratique en consommant l’orignal ou le chevreuil prélevé.

Témoignage terrain – une recherche mémorable
Ma saison de chasse dans ma zone était close, et je me trouvais chez moi en train de dîner lorsqu’un ami m’appelle. Il avait effectué un tir sur une femelle orignal ce matin-là et, inquiet, il me demande conseil. Habituée à utiliser l’application Moose Tracker d’Yves Martineau pour analyser les indices après un tir, je consulte rapidement ses observations : les taches de sang semblaient minces et la couleur suggérait un tir de chair. Sans vouloir le décourager, je lui transmets mes doutes.
Conscient de la difficulté, il me demande alors de contacter un conducteur de chiens de sang de l’ACCSQ, sachant que j’avais toujours ma liste de contacts à portée de main. Avec mon conjoint, nous rejoignons le conducteur sur les lieux. À notre arrivée, celui-ci prend le temps d’écouter le récit du chasseur et d’analyser la situation. Les premiers indices retrouvés — quelques gouttes de sang et des morceaux de chair — confirment qu’il faudra s’armer de patience.
Le chien reprend la même piste que les chasseurs avaient déjà suivie. Malgré les nombreuses traces au sol, il persiste et avance avec une assurance qui impressionne. Rapidement, le conducteur formule une hypothèse : l’orignal aurait été touché à la patte. Nous parcourons près de deux kilomètres jusqu’à un immense barrage de castors, endroit où les indices se faisaient rares et où les chasseurs avaient cessé leurs recherches.
À environ 1,5 km plus loin, le chien s’est arrêté net : l’orignal femelle gisait dans un cours d’eau, blessée à l’épaule. Le conducteur a mis fin à ses souffrances, permettant au chasseur de récupérer son gibier. Un immense soulagement, preuve concrète de l’efficacité d’un chien de sang en chasse à l’orignal.


Environ 1,5 km plus loin, le chien s’immobilise brusquement et signale quelque chose. Devant nous, la femelle orignal, atteinte à l’épaule, s’effondre dans un cours d’eau. Le conducteur, avec professionnalisme, met fin à ses souffrances. Ce geste libère le chasseur de ses doutes et lui permet de récupérer son gibier.
Ce moment a été empreint d’un immense soulagement. Pour moi, c’était la preuve concrète du rôle essentiel que jouent les chiens de sang en chasse au gros gibier au Québec. Sans l’expertise du conducteur et la persévérance de son chien, cette recherche aurait sans doute été vaine.

Conclusion
e suis plus qu’impressionnée par le travail incroyable des conducteurs de chiens de sang de l’ACCSQ. Sans leur intervention, cette récolte aurait sans doute été impossible. Je suis surtout heureuse pour mon ami d’avoir pu récupérer sa femelle orignal, et fière de son éthique de chasseur. Car chaque tir, que ce soit à l’orignal ou au chevreuil, mérite un suivi rigoureux. Retrouver son gibier, ou tout faire pour y parvenir, fait partie intégrante d’une chasse responsable et respectueuse.

Cette journée restera gravée dans ma mémoire. Voir l’efficacité du chien, la complicité avec son conducteur et le soulagement du chasseur m’a profondément marquée. C’était aussi gratifiant que si j’avais moi-même récolté le gibier.
Un dernier conseil : la chasse au gros gibier au Québec est encore plus enrichissante lorsqu’on est bien préparé. N’hésitez jamais à contacter les conducteurs de chiens de sang, et complétez votre équipement avec des vêtements techniques adaptés comme la Rack Man de l’Homme Panache, les habits camo J.T. Moose de Jason Tremblay Morneau, la collection Filles de bois et les vêtements de chasse Hugo Strong par Hugo Girard pour chasser confortablement et en toute confiance.