Le doré, poisson emblématique des lacs québécois, brille dans cette chaudrée onctueuse et nourrissante, idéale après une journée de pêche au grand air. Ce plat généreux vient du cœur, transmis par notre ambassadrice Valérie Gauthier, qui souhaitait rendre hommage à une femme importante dans sa vie : Denise Boucher.
Si cette recette se retrouve aujourd’hui dans nos cuisines, c’est grâce à la mémoire vivante que Valérie cultive avec fierté. Denise Boucher était bien plus qu’une voisine : elle était un pilier du quartier, une femme de traditions, toujours prête à partager son savoir culinaire. C’est en revisitant l’un de ses classiques que Valérie perpétue une tradition chère à notre culture de pêcheur·euses — celle de respecter nos racines et les transmettre autour d’un plat réconfortant.
Chez nous, chaque recette racontée est un geste d’amour. Parce que la pêche, ce n’est pas que le poisson : c’est aussi ce qu’on en fait en famille, entre amis, dans la chaleur d’un chalet ou autour d’un feu.
Ingrédients
1 tasse de crevettes déveinées, coupées en deux
2 tasses de doré frais ou tout autre poisson blanc, en cubes d’environ 3 cm
80 g de beurre
500 ml de lait
1/4 tasse de vin blanc
500 ml de bouillon de poisson maison
80 g de farine
1/2 c. à thé de sel
4 pincées de poivre
1 c. à soupe de bouillon de poulet
Préparation
Préparer le bouillon : porter à ébullition 1 litre d’eau avec le bouillon de poulet. Y pocher le doré et les crevettes quelques minutes, jusqu’à ce qu’ils soient presque cuits
Faire fondre le beurre dans une casserole, ajouter la farine et bien mélanger. Incorporer le lait, le vin blanc, le bouillon de pochage, le sel et le poivre. Fouetter jusqu’à épaississement
Ajouter les morceaux de doré et les crevettes dans la base chaude. Laisser mijoter doucement pour finaliser la cuisson
Ajuster la consistance avec un peu de bouillon si nécessaire
Une tradition à savourer
Offrir une chaudrée de doré maison, c’est bien plus que cuisiner : c’est honorer celles et ceux qui nous ont transmis ces trésors du quotidien. Merci à Valérie de nous permettre d’intégrer dans nos tablées un petit bout d’histoire… et beaucoup de chaleur.