Découvrez les récits de chasse mémorables de Dan Gilbert, ambassadeur Sportchief. À travers ces histoires, plongez dans des aventures captivantes qui révèlent la passion et l'expertise de Dan pour la chasse à l'orignal et au chevreuil. De la réserve des Laurentides à l'île d'Anticosti, chaque moment partagé est une célébration de la nature, du sport et de la camaraderie. Laissez-vous inspirer par ces souvenirs exceptionnels qui illustrent parfaitement l'esprit de la chasse avec Sportchief.
Histoires de Chasse de Dan Gilbert, Ambassadeur Sportchief
Histoire #1 : Une chasse inoubliable avec mon père
Mon père et moi avons eu la chance d'être choisis pour une chasse à l'orignal sur la réserve des Laurentides, une zone réputée pour sa faune. C'était au début des années 1990, et bien que j'aie déjà quelques années d'expérience en chasse, cette expédition restait spéciale.
Avant de partir, mon père m'a offert un cadeau inoubliable : une magnifique carabine Browning de calibre .270. Nous avons pris la route ensemble, marchant tranquillement sur environ un kilomètre et demi, profitant de la nature et de la compagnie l'un de l'autre.
C'est alors que j'ai aperçu un orignal à travers les bois. D'abord, je n'ai vu que ses flancs, mais quand il a levé la tête, son majestueux panache est apparu. Mon cœur battait à tout rompre. J'ai pris une profonde inspiration et fait feu. Le tir a été précis et nous avons réussi à abattre un superbe mâle, un orignal de plus de 50 pouces. C'était vraiment un trophée exceptionnel.
Les émotions étaient à leur comble. Ce n'était pas seulement le succès d’une chasse, mais aussi le partage de ce moment précieux avec mon père, dont la mobilité commençait déjà à décliner. Le fait d'avoir vécu cette expérience ensemble, malgré ses difficultés, a rendu cet instant encore plus inoubliable et marquant dans mes années de chasse. C'est un souvenir que je chérirai toujours.
Histoire #2 : Une chasse aux Chic-Chocs
À la suite d’une invitation, Jason Tremblay Morneau et moi sommes partis chasser sur la réserve faunique des Chic-Chocs. Durant l'été, nous avions fait de la prospection dans ce secteur prometteur, avec de beaux endroits, bien qu'il n'y ait pas beaucoup d'orignaux. Nous y étions du 1er au 5 octobre, des dates excellentes pour la chasse.
Le jour de notre arrivée à la réserve faunique des Chic-Chocs, nous nous sommes rendus à l'accueil pour nous inscrire, puis avons exploré notre zone de chasse. Lors de la première après-midi, nous avons cherché des pistes fraîches. Les statistiques des autres groupes avant nous n'étaient pas encourageantes : 0 sur 5. Beaucoup de pistes étaient en fait des traces de camions, ce qui ne nous inspirait pas confiance. La plupart des endroits avaient été fouillés, nous laissant perplexes.
Nous étions avec Jason, Rémi Brault et Stéphanie Parent. En explorant notre zone, nous sommes entrés dans le bois pour trouver une piste fraîche. Le soir même, nous avons fait quelques séances d’appel et cru entendre une réponse lointaine, mais nous n'étions pas sûrs. Nous avons fait une souille avec de l’urine de mâle en rut et sommes restés positifs pour le lendemain.
Le lendemain matin, nous étions optimistes. Nous avions repéré une piste fraîche la veille, probablement celle d'un mâle avec une femelle. Le vent était faible et une gelée blanche recouvrait le sol, des conditions idéales. Après avoir marché environ 1,5 à 2 km, Jason a commencé à faire des appels de femelle en chaleur et a entendu une réponse. Le mâle était à proximité, nous avons aperçu la femelle, puis le magnifique mâle s'est approché, berné par les appels de Jason.
Jason, avec son arc traditionnel, a tiré une flèche en plein poumon. L'orignal n'a fait que cent pieds avant de tomber. C'était un orignal de plus de 50 pouces, une expérience extraordinaire. C'est l'un de mes meilleurs souvenirs de chasse et l'un des excellents films que Jason a réalisés avec moi. Cela restera gravé dans ma mémoire comme quelque chose d'extraordinaire.
Histoire #3 : Mon premier voyage à l'Île d'Anticosti
Pour ma troisième histoire de chasse, je vais vous raconter une expérience marquante qui remonte à 1987, soit mon premier voyage de chasse sur l'île d'Anticosti. Bien que je sois un chasseur d'orignal passionné depuis près de 40 ans, cette aventure a été particulièrement spéciale.
Je suis parti avec un ami pour chasser l'orignal et le chevreuil, ce qui était encore permis à l'époque. Dès le début de notre séjour, j'ai réussi à abattre mon premier chevreuil assez rapidement, et nous avons passé une semaine formidable. Cependant, c'est mon deuxième chevreuil qui m'a laissé un souvenir impérissable.
À cette époque, les chevreuils d'Anticosti pèsent en moyenne entre 100 et 150 livres une fois éviscérés. La dernière journée de chasse, il me manquait encore un chevreuil pour compléter ma chasse. Accompagné de notre guide Bernard (dont je ne me rappelle plus le nom de famille), nous avons exploré le secteur de Carleton en VTT. Nous avons passé une journée magnifique, voyant plusieurs femelles, veaux, et même un jeune mâle, mais rien de vraiment notable.
Je voulais absolument revenir avec un beau spécimen. En revenant à pied vers le VTT, le guide m'a fait signe qu'il y avait un chevreuil tout près. C'était un magnifique mâle avec 8 points. Je me suis installé, j'ai visé et tiré. Le chevreuil est tombé sur place. Le guide, visiblement très excité, m'a expliqué que c'était un chevreuil exceptionnel, probablement au-dessus de 200 livres, un poids rare pour l'île d'Anticosti.
Nous avons chargé le chevreuil sur le VTT et sommes retournés au camp. Le soir, en comparant mon chevreuil avec les autres, nous avons constaté que le nez de mon chevreuil touchait presque le sol, confirmant son poids exceptionnel de plus de 200 livres. Ce n'était pas seulement un exploit, mais aussi un trophée mémorable.
Cette expérience de chasse combinée à l'orignal et au chevreuil sur l'île d'Anticosti, en 1987, reste gravée dans ma mémoire comme une aventure inoubliable et l'une des meilleures chasses de ma vie.
