Les meilleurs voyages de chasse au Canada selon Mario Huot

Les meilleurs voyages de chasse au Canada selon Mario Huot

Il n’y a d’égales aux histoires racontées par le passionné de chasse sportive Mario Huot pour nous faire rêver! À l’occasion de la Fête du Canada, nous avons eu envie de lui demander de nous dresser un palmarès des 5 plus belles destinations à travers le pays pour vivre un « trip » de chasse incroyable. À go, on commence notre « bucket list » de meilleurs voyages de chasse au Canada. Go!

Un texte de Manon Rivard


5e position : le Québec
Avec sa diversité au niveau de la chasse - l’ours, le dindon, le chevreuil et l’orignal, notamment! – le Québec est une place de choix. « On est chanceux d’avoir un tel terrain de jeu. La Colombie-Britannique a aussi une belle variété, mais chez nous, tout est à proximité à quelques heures de route ou presque. On peut avoir une belle qualité de chasse à peu près partout! », laisse-t-il tomber en expliquant que s’il résidait en Saskatchewan par exemple, le Québec pourrait facilement occuper la deuxième position de son palmarès des voyages de chasse au Canada. Les Européens sont nombreux à venir nous visiter pour vivre une expérience de chasse. Ils trouvent des gens chaleureux, accueillants et sont ébahis par nos forêts québécoises.


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4e position : l’Ontario
Tout le monde connaît Mario Huot, qui vit de sa passion depuis 35 ans, pour son intérêt marqué envers la chasse au dindon sauvage. Nous ne sommes donc pas surpris de voir qu’il a classé notre province voisine, l’Ontario en quatrième place du palmarès, puisque c’est l’endroit par excellence pour y faire la chasse au dindon sauvage. « Les gens trouvent toujours curieux que je voyage partout à travers le monde, que je côtoie une grande variété d’animaux, mais que je sois séduit par la chasse d’un oiseau aussi petit. », s’exclame M. Huot en rappelant que c’est pour lui une des plus belles chasses au monde devant le wapiti et ensuite l’original. « On aime chasser l’original car on aime communiquer avec l’animal. C’est la même chose avec le dindon qui se veut une chasse très interactive entre l’homme et la bête, puis que celui-ci est facile à leurrer donc les chances d’une chasse fructueuse sont grande », ajoute-t-il en précisant que ça coûte pratiquement rien au niveau de l’équipement de base (un fusil et un appelant) et que pratiquement tout le monde pourrait choisir de chasser le dindon à peu de frais.

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3
e position : la Colombie-Britannique
Ah l’Ouest avec les rocheuses, les glaciers, les neiges éternelles! Pour Mario Huot, c’est l’endroit qui offre le plus grand environnement de chasse dépaysant au Canada. C’est là-bas qu’il a l’habitude une fois l’an d’y chasser la chèvre de montagne à 3000 mètres d’élévation. « Ça représente un défi ultime, qualifie-t-il, car on doit se promener dans les roches à tous les jours avec des pentes de 60 à 70 degrés. Il faut parfois faire du rappel pour aller récolter notre chèvre. Notre corps est sollicité chaque seconde et on frôle avec le danger constamment. » Quiconque souhaite le suivre dans cette aventure extrêmement physique doit s’astreindre à un entraînement rigoureux des mois d’avance. Une autre part du défi est de ramener la viande de chèvre dans son sac à dos. « Une chèvre peut faire jusqu’à 400 lbs, indique-t-il, donc ensuite, on se divise la viande et on porte peut-être 70 lbs chacun de plus pour le retour! C’est une des chasses les plus tough au monde mais on a la chance de pouvoir vivre ça chez nous, au Canada. »

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2e position : la Saskatchewan
Notre chasseur passionné parle de la Saskatchewan comme du « pays des cerfs de Virginie géants ». Quand on recherche des records du monde, c’est là-bas qu’on les trouve. Il ne se passe pas une année sans qu’il y retourne pour vivre l’expérience. En plus de la taille des bêtes, qui a de quoi impressionner, le goût de la viande est aussi très recherché. Sur ces terres, le cerf se nourrit d’orge, de blé et d’avoine, ce qui lui confère une touche sucrée. C’est un goût complètement différent de nos cerfs au Québec qui dévore plutôt de l’épinette, et donc, donne une note plus « résineuse ». « On se retrouve aussi dans de vastes étendues avec des champs à perte de vue, nous image Mario. On peut avoir des 40 km sans aucun arbre et donc, on voit les bêtes chercher à se camoufler dans cet environnement particulier. » C’est toujours avec un groupe d’amis que le chasseur beauceron se présente en Saskatchewan. La récolte, c’est la conclusion de son voyage, mais en vérité le “must” est de partager l’expérience en étant bien entouré.

 

1ère position : Terre-Neuve
Il ne faisait aucun doute que dans cet article qui parle des meilleurs voyages de chasse au Canada, Terre-Neuve devait occuper la première position de notre palmarès improvisé. Après tout, n’est-ce pas l’endroit au monde où il y a la plus grande diversité d’originaux? Il s'agit du voyage de chasse à l'orignal par excellence. « Il y a 10 fois la densité d’orignaux du Québec par kilomètre carré. Il s’agit également d’une expérience unique car le territoire de chasse y est si différent. On parle de grandes vasières, sans arbres, ce qui rend le tout exceptionnel. », dit-il avec enthousiasme en confiant que la technique de chasse est aussi différente de chez nous (chasse plus à vue, plus de déplacements, d’appel à l’animal). Puis, comme la bête aime beaucoup l’eau saline, il n’est pas rare de voir à la fois la mer et l’orignal : un duo de rêve! D’ailleurs, puisque le gibier consomme beaucoup de plantes aquatiques, cela donne un goût plus doux à la viande que ce qu’on a l’habitude de manger. « Ma première visite remonte à la fin des années 80 avec Maryo Pépin de Buck Expert, une sommité dans le domaine de la chasse. Je suis tombé en amour avec Terre-Neuve puis ses résidents chaleureux et à l’esprit festif. », se souvient-il. Depuis, c’est une tradition, il y revient une à deux fois par an. Bref si vous envisagez un voyage de chasse à Terre-Neuve, vous ne risquez pas d'être déçus. 

 

 

En conclusion, nous avons un territoire canadien qui offre une panoplie d’expériences de chasse. En période COVID, le terrain de jeu de Mario Huot était plus petit, lui qui a l’habitude d’expéditions dans le coin de la Nouvelle-Zélande ou l’Afrique. « J’ai vraiment redécouvert mon Canada avec l’ampleur de notre territoire et la diversité d’animaux. Nous n’avons rien à envier à personne au monde. On peut être fier et reconnaissant d’avoir un pays qui nous en offre autant », résume-il le sourire aux lèvres.

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