Découvrons Philippe April-Le Quéré, l’âme passionnée derrière le blogue Prise du jour
Voici une présentation de notre tout nouvel ambassadeur Sportchief : Philippe April-Le Quéré, l'homme derrière Prise du jour. Grand amateur de chasse, de pêche et de cueillette, sa passion pour la nature a pris racine dès son plus jeune âge, alors qu’il passait de longues heures en bateau avec son grand-père, canne à pêche à la main. Sans le savoir, ce dernier a semé les graines d'une passion qui allait devenir un véritable mode de vie.
Une initiation précoce à la chasse
À l'âge de 14 ans, Philippe a fait ses premières expériences de chasse, marquées par de longues heures de patience et d'attente à la chasse au chevreuil. Pendant quatre ans, il n'a eu qu'une seule occasion de récolter un beau buck, mais son tir a manqué la cible. Cette expérience n'a pas suffi à combler l'adolescent en quête d'adrénaline, ce qui l'a poussé à se tourner vers la natation de compétition jusqu'à l'âge adulte. Ce n'est qu'à 26 ans qu'il a ressenti un appel irrésistible de la nature, l'incitant à reprendre ses armes et ses cannes à pêche.
La quête de l'autosuffisance
C'est lors de la récolte de sa première perdrix que Philippe a été confronté à une question existentielle : était-il à l'aise avec l'idée de prendre une vie pour se nourrir, ou préférait-il que quelqu'un d'autre le fasse à sa place ? Cette réflexion a été déterminante et a marqué le début de son aventure vers l'apprentissage de l'art de la chasse et de l'autosuffisance. Le meilleur conseil qu'il a reçu en matière de chasse, et qui lui a été le plus utile, est le suivant : « Bien se préparer avant de partir chasser, c'est la clé. Il faut bien étudier son gibier, connaître son habitat et ses habitudes, car cette combinaison aide à maximiser nos succès. » En ce qui concerne la pêche, il recommande de ne pas avoir peur d'oser : « Osez sortir des sentiers battus. Si tout le monde pêche la truite à la traîne, essayez à la jig. Une approche différente peut se révéler miraculeuse ! »
« À la maison, je suis autosuffisant à 80 %. J'aime quand même, à l'occasion, me procurer quelques pièces plus grasses. La viande de gibier, bien qu'elle soit délicieuse, est très maigre. » - Philippe April-Le Quéré
La naissance du blogue de cuisine forestière
En pratiquant la chasse et la pêche, Philippe a constaté que de nombreuses personnes se plaignaient du goût boisé de la viande de gibier, au point que certains chasseurs avaient abandonné cette activité, ne trouvant pas la saveur à leur goût. Après avoir discuté avec eux, il a réalisé que le problème venait d'une mauvaise préparation de la viande. C'est ainsi qu'est né le blogue Prise du jour. Sur ce site, Philippe partage des recettes simples et savoureuses de gibier, de poisson et de plantes comestibles. Grâce à ces recettes, il aide ses abonnés à redécouvrir et à apprécier chaque partie de leurs prises.
Des recettes pour toutes les occasions
Philippe a partagé plus d’une centaine de recettes sur son blogue, couvrant une variété de viandes et de poissons. Lorsque nous lui avons demandé s'il avait rencontré un défi particulier avec une viande sauvage ou un poisson, il a mentionné la langue d’orignal: « Ça m’a demandé beaucoup de recherche pour trouver une manière adéquate d’utiliser cette pièce de viande dans un plat apprécié de tous. Le résultat ? Des tacos de langue d’orignal. La recette est en ligne et sera très bientôt disponible en vidéo… si tout se passe bien cette semaine ! »
Une aventure culinaire continue
Aujourd'hui, Philippe poursuit le partage de ses recettes sur son blog, mais depuis plus d'un an, il filme également ses chasses et pêches pour les diffuser sur les réseaux sociaux. À travers ses aventures, il offre des moments forts à ses abonnés et prodigue des conseils pour aider les nouveaux chasseurs à découvrir cette activité qui nous rassemble. Prise du jour n'est pas seulement un blog ; c'est une véritable communauté de passionnés de nature, guidée par l'expertise et l'amour du plein air de Philippe April. "J’adore vivre des expériences avec les gens de mon entourage, partager avec des gens d’expérience ou même faire vivre cette passion à de nouveaux adeptes. Je pense qu’il est important de partager la belle nature qu’on a au Québec et d’enseigner les bonnes pratiques pour qu’ils obtiennent du succès tout en visant la pérennité de cette nature", conclut-il. Nous avons beaucoup de chance de l’accueillir dans la famille Sportchief!
3 astuces de cuisine pour le gibier
1. Quelle viande sauvage préfères-tu cuisiner pour ton plaisir?
« Je suis un amateur de viande braisée, en particulier les morceaux plus ‘tough’ comme les jarrets (osso bucco) ou le cou, car les tissus qui rendent la viande raide contiennent beaucoup de collagène. La cuisson lente par braisage permet de faire fondre ce collagène et de rendre la chair tendre et absolument délicieuse. »
2. Quelles sont les astuces les plus simples pour apprécier la viande d’orignal?
« Deux astuces : cuire la viande très longtemps ou rapidement. La clé est de choisir une bonne partie de viande et d’appliquer la méthode de cuisson appropriée. Pour les steaks, je préfère les garder saignants afin qu’ils restent tendres alors que pour les parties destinées aux ragoûts, il est préférable de les braiser ou de les cuire lentement pendant 6 à 12 heures, selon la recette. »
3. Quelle viande, poisson ou aliment tiré de la cueillette sauvage mériterait plus d’attention selon toi ?
« Je recommande la bernache, un gibier souvent sous-estimé. Bien que certains disent qu'elle est immangeable, cette viande possède un goût unique qui s’accorde très bien avec des sauces légèrement sucrées ou peut être utilisée en viande hachée dans des recettes savoureuses comme une sauce bolognaise ou un hamburger. »
