Des vêtements de chasse à l'épreuve de l’Ouest et du Yukon

Des vêtements de chasse à l'épreuve de l’Ouest et du Yukon

Le partenariat entre Kevin Langlois et Sportchief ne date pas d’hier. Celui qui est maintenant vidéaste pour le groupe Côté-Réco, propriétaire de la bannière Sportchief, a d’abord été ambassadeur pour la marque en compagnie de son père, avec qui il partait dans l’Ouest et au Yukon pour chasser le chevreuil et l’orignal.

Kevin Langlois raconte que ces nombreux voyages se déroulaient dans des conditions parfois extrêmes, des circonstances qui leur permettaient de valider la performance des vêtements et bottes Sportchief.

 

La fierté des chasseurs perce l'écran. On voit de gauche à droite: Réal Langlois puis Kevin, en compagnie de leur trophée chèrement gagné.

 

 « Mon père et moi, on est des chasseurs très actifs durant la période automnale. On commence à la fin août et on termine à la fin novembre, donc on utilise les produits pendant presque 3 mois, raconte-t-il. Quand on était au Yukon, on était dans des forêts vierges, sans chemins, dont plusieurs sentiers anciennement brûlés et laissés à leur état naturel, remplis de souches et d’arbres affaissés. Mais ce n’était pas des forêts comme au Québec! On était toujours dans l’extrême, alors on teste les produits plus que des chasseurs occasionnels. »

Après plus d’une dizaine d’années à tester des produits pendant ces expéditions, Kevin Langlois est d’avis que les collections proposées par Sportchief depuis quelques années ont mis la barre très haute sur le marché :

« Les nouveaux produits sortis depuis 2 ans sont impressionnants. Un de mes préférés est le suit Windshield, qui est vraiment un bon produit. On a aussi beaucoup utilisé l’ensemble Dynamo, un bon entre-deux, que je considère comme le meilleur toutes saisons confondues. »

En tant que vidéaste et photographe, Kevin Langlois affirme avoir un gros coup de cœur pour le nouveau camo The Ripper :

« C’est mon préféré depuis que Sportchief existe! Non seulement il est efficace pour se camoufler dans nos forêts boréales, mais en plus, les vêtements punchent vraiment. Un photographe ne pourrait pas être plus content! » 

Parmi ceux-ci, il dénote le Wilson, mentionnant au passage que  « tous ceux qui vont l’essayer vont tripper ».

Pour ce qui est des bottes, le chasseur a des goûts plutôt particuliers, admettant préférer les bottillons aux traditionnelles bottes de caoutchouc :

« J’ai toujours été fan des bottillons Sportchief, alors je suis plus de type Vortex ou Panther. » Il conseille également aux chasseurs de toujours apporter 2 paires de bottes pour leurs voyages de chasse : « On marche beaucoup, et on finit par avoir mal aux pieds, ça fait du bien d’alterner la paire de bottes. »


L’Ouest et le Yukon : pour des chasses différentes


À l’image de Mario Huot, qui énumérait, en entrevue avec Sportchief, les différences entre la chasse au dindon au Québec et celle dans l’État de New York, Kevin Langlois souligne lui aussi les particularités de l’Ouest et du Yukon comme territoires de chasse.

« La mentalité est différente. Au Québec, on a des chasses familiales, alors que dans l’Ouest, la chasse est axée sur le territoire et la protection des animaux.  

Le ratio entre les mâles et les femelles n’est pas le même. Au Québec, c’est difficile de faire venir un buck, alors que là-bas, c’est 2 femelles pour 1 buck. Si tu fais du rattling (claquements) tu vas voir sortir 2 ou 3 bucks, mais ici ça n’arrive jamais! Au Québec, on chasse beaucoup avec l’appâtage, tandis que dans l’Ouest, on chasse avec l'appel (calls).»

Avec la technique de l’appel, les méthodes de chasse à l’orignal du Québec et celle du Yukon sont très semblables :

« Le ratio n’est pas aussi intense que le chevreuil. Les orignaux sont plus méfiants au Québec. Ici, ils savent c’est quoi un humain, il se sont peut-être déjà fait tirer, tandis que là-bas, ils n’en ont peut-être jamais rencontré. On les a vus, les orignaux, et parfois, ils n’avaient aucune idée de qui on était. »

Pour connaître une chasse fructueuse, Kevin Langlois conseille de faire particulièrement attention à ce que les vêtements de chasse ne prennent pas d’odeur :

Astuce d'un Pro

« Il faut faire attention à ce qu’il y ait le moins de contact possible avec toute substance odorante : cuisine, nourriture, fumée, parfum, essence… En hors saison, tu peux les ranger dans un sac avec du sapinage, dans un garde-robe ou un garage sans odeur d’essence, et il faut les laver avec du savon sans odeur. Il faut que tu essayes d’avoir l’odeur la plus naturelle possible, par exemple en utilisant un déodorant sans odeur, etc. »

Même si l’époque où il partait chasser avec son père pendant 3 mois est révolue, Kevin Langlois se remémore avec bonheur ses premières chasses, et surtout un souvenir en particulier :

« La première fois que j’ai tué un orignal au Yukon avec mon père. Je suis un gros fan de chevreuil à la base, mon père c’est le contraire, il aime l’orignal. L’Alaskan-Yukon Moose n’est vraiment pas la même chose qu’un Canadian Moose, c’est vraiment plus gros, très impressionnant. » 

Il poursuit : « Cette année-là, la chasse était très difficile. Les loups étaient omniprésents sur le territoire, mais on voyait toujours le même mâle, qu’on avait baptisé Superstar et que j’ai pu prendre en photo plusieurs fois. Finalement, deux jours avant de partir, on a repéré un très beau buck au loin. Mon père et moi avons fait une approche, et même si le mâle n’était pas très réceptif, mon père a quand même réussi à le déjouer, à la toute fin, ce qui m’a permis de le récolter à l’arc. Tout ça s’est déroulé sur un fond magnifique, avec le coucher de soleil à travers les montagnes. Mon père était très ému. Sur vidéo, on me voyait seulement de dos, mais j’étais tout aussi bouche bée, sans voix… Ça s’est passé tellement vite. » 

Le chasseur entend poursuivre la tradition avec ses propres enfants, qui seront bientôt en âge de commencer à chasser, et qui seront eux aussi habillés en Sportchief!